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atelier rue colas

21 juin 2022

Sans oublier les ondes!

https://crowdbunker.com/v/UjREGYK7LZ

 

Verbatim de la première partie de la vidéo :

 

"Ils violent nos corps et nos esprits, ils nous privent de nos emplois, ils nous empêchent de circuler, ils nous privent de toute vie sociale, ils mettent en péril le bon développement de nos enfants, ils attentent à l'espérance de vie de nos anciens. Ils censurent nos propos, ils nous calomnient, ils nous divisent pour mieux régner. Ils nous soumettent à une torture permanente, à des traitements inhumains et dégradants.

Au nom de l'intérêt général.

 

Ils veulent faire de nous des malades. Nous imposer par quelques moyens des traitements médicamenteux et des thérapies expérimentales. Ils veulent abolir le libre consentement. Ils empoisonnent l'environnement, ils créent la maladie et nous imposent les remèdes.

Au nom du profit.

 

Ils corrompent les cadres de la Nation. Ils confisquent notre souveraineté, ils manipulent nos représentants, ils refusent tout référendum. Ils imposent des conseils privés, et étrangers. Ils privatisent les bénéfices, et collectivisent les pertes. Ils ruinent notre économie. Au profit d'un gouvernement "globalisé".

Au mépris du Droit."

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12 septembre 2012

Le 12 septembre 2012 Merci à toutes et à tous

Le 12 septembre 2012

 

 

 

Merci

 

à toutes et à tous

d'avoir osé ce blog

aux frontières

des possibles

de ce monde chaotique

et fertile.

 

Je vous encourage vivement à vous penchez plus avant sur les formes contemporaines du PRIMITIVISME, à travers notamment les Nouveaux Sauvages espagnols des années 90, des Nouveaux Barbares français de la même époque, ou des allemands des années 8O, …

 

Aujourd'hui toujours,

faire-savoir

que l'esthétique se doit

de questionner

les formes de progrès

du con-fort officiel,

et,

de défendre avec pugnacité

le Vivant

contre toutes formes

de primativisme cognitif.

 

 

 I_mage_marginale_et_sans_son

I mage marginale et sans son.

 

Devenu EHS, je vais continuer de méditer cela ailleurs tant qu'il me reste un peu de « cerveau disponible ».

 

 

PROTEGEZ-VOUS DES MAUVAISES ONDES !!!

 

 

A+

COLAS DIALLO .

26 août 2012

Une terre pour les EHS-SVP3

Colas DIALLO le Cros Forêt 42380 Luriecq

le 10 juillet 2012

à

François HOLLANDE, Président de la République
Jean-Marc AYRAULT, Premier ministre
Marisol TOURAINE, Ministre des affaires sociales, de la santé et du handicap Delphine BATHO, Ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie Barbara POMPILI et François de RUGY, groupe EELV à l'Assemblée Nationale

copies jointes : association Next-up, association PRIARTEM, association Robin des Toits, association Une Terre pour les EHS, collectif national contre les antennes relais

Objet : Reconnaissance du Syndrome d'Intolérance aux Champs Electromagnétiques (SICEM), ou, Electro Hyper Sensibilité (EHS)

 

 

D_raison_d_Etat_2

Photo : Déraison d'Etat 2, Gironde, France 2011.

 

 

 

Mesdames et Messieurs,

Le 14 juillet est la fête de la Nation. C'est à cette date que je me permets ce courrier, alors que les troupes se préparent à défiler pour commémorer la victoire du peuple français tout entier sur les privilèges et l'exclusion. Le discours de politique générale du chef du gouvernement m'encourage vivement à vous rappeler qu'au nombre des exclus figurent des femmes et des hommes dites "malades des ondes". Et de souligner que notre armée, elle, a jugé trop dangereux les effets des champs électromagnétiques de 800 MHz à 3 GHz pour les utiliser. Ces bandes de fréquences pulsées ayant ainsi été mises à disposition de la téléphonie mobile civile.

Nous sommes plusieurs centaines atteints de ce que les militaires nomment "syndrome des micro-ondes", 600 ou plus, diagnostiqués comme tel par le Pr Dominique Belpomme à la suite d'examens biologiques et radiologiques. Nous vivons, ou plutôt nous survivons, sans revenus, sans logement fixe, sans vie sociale, dans l'ostracisme, car sans reconnaissance de notre souffrance. Les rapports des scientifiques indépendants sont niés, aussi nombreux et documentés soient-ils. Et pendant ce temps, nous ressentons dans notre chair les maux des technologies sans fil.

Le précédent gouvernement a lancé un programme d'étude, sous la houlette d'un scientifique spécialiste de l'amiante, le Pr Choudat, c'est tout dire. Et celui-ci de nous faire passer pour des hypocondriaques. Pourtant, le Parlement européen,l'OMS, et le Conseil de l'Europe recommandent, au minimum, d'appliquer le principe de précaution. Et j'ajouterais, que, chaque fois qu'il m'est donné d'expliquer ce que je vis ou d'énoncer les premiers symptômes de l'électrosensibilité ( maux de tête, maux d'oreille, difficulté de concentration, troubles du sommeil, fatigue, irritabilité, sensations de brûlures sur la peau, de picotement, d'aiguillon sous cutané,... ), je reconnais et se reconnaissent dans l'auditoire des personnes électrosensibles. Combien faudra-t-il d'EHS pour que l'Etat agisse et prévienne contre les cancers, leucémies,... imputables aux ondes pulsées, mais non ressentis comme telles par les malades ?

 

D_raison_d_Etat_1

Photo : Déraison d'Etat 1, Gironde, France 2011.

 

 

Aussi, je vous demande de légiférer afin :

- de prendre en considération la réalité du syndrome d'intolérance aux champs électromagnétiques et des études scientifiques indépendantes internationales - de prendre des mesures afin que ce handicap soit reconnu comme tel
- de dénoncer le protocole d'enquête dirigé par le Pr Choudat

- de créer des espaces, dans les villes comme dans les campagnes, dans les administrations publiques, ( les hôpitaux tout particulièrement ), au sein des entreprises, afin que les personnes dites "EHS" puissent VIVRE
- de limiter la prolifération de technologies usant des micro-ondes capables de nuire à l'activité électromagnétique des organismes vivants

- de prendre en exemple le mode de précaution et de reconnaissance appliqué au sein même de l'armée depuis des décennies

Dans l'attente et non sans peine

Colas DIALLO
Artiste plasticien, membre de l'association Une Terre pour les EHS 

22 janvier 2012

Une terre pour les EHS-SVP2

 

 

LE DOUBLE CRI, le Cros, 2009Photo et installation : Le DOUBLE CRI, le Cros, Loire, 2009.

 

Voilà, c'est fait.

 

J'ai mes papiers. Je suis en règle avec le monde normé. Un certificat du Professeur Belpomme, président de l'association pour la recherche thérapeutique anti-cancéreuse (ARTAC), cancérologue à l'hôpital européen Georges Pompidou, atteste que je suis « atteint d'un syndrome d'intolérance aux champs électromagnétiques », et il ajoute que « l'existence de cette hypersensibilité aux champs électromagnétiques nécessite impérativement la mise de ce malade à l'abri de toute source électromagnétique, même de faible intensité, sous peine d'atteinte à sa santé sous la forme d'une détérioration cérébrale sévère ».

 

Ca me fait une belle jambe...

« JE SUIS EHS, METTEZ-MOI A L'ABRI !!! »

T'entends ça Chantal ?! Bernadette, Anne, Elisabeth, vous entendez ?!!!

 

En traçant ma route vers Paris, je n'ai pas vraiment chercher les abris et me suis tout bonnement réfugié dans la limite des vitesses autorisées et quelques exercices respiratoires. Même pas mal...

Je me suis arrêté, j'ai marché pieds nus dans l'herbe, j'ai pesté. A Chateauroux, une escale à l'Escale, un steack tartare, une habitude de vingt ans qui vaut bien quelques sacrifices.

 

Arrivé dans l'Eure, tours et détours pour retrouver une maison où j'avais mes habitudes. Finalement je suis sauvé par une cabine téléphonique. Mon carnet, son numéro, mon amie vient me chercher. Même pas mal...

Pause déjeuner le lendemain chez Maman. A-t-elle tout débranché ? Non ! Virer le DECT, tolérer l'électricité. Je me sens mal pendant une heure. Avant de partir, ma bonne mère sort son portable de sa poche, « on fait tous des conneries... ». Un peu trop de garniture dans la « choucroute maison » !

 

Après 36 heures « sous l'ondée », je commence à comprendre les EHS de l'urbanité. Rendons grâce à la Polaramine et au protocole de Belpomme que j'essaie depuis 8 semaines sur les conseils de ma fée. Mêmes douleurs face aux antennes et aux éoliennes, mais je supporte bien l'électricité, et les vieux portables ; café dans un vieux bar où je peux griller un clope avec les habitués et activer mes radicaux libres. Même pas mal...

 PORTE FERMEE, le Cros 2009,Photo : PORTEMUR, Le Cros, Loire, 2009.

 

Paris. 7 heure du matin. Je me gare à proximité du périphérique, je note l'adresse : intersection de la rue Balard et de la rue de la montagne de la Fage. Avec un peu de chance je sortirai de Paris avant le rush.. Heureux d'être à la capitale ! Des dingues dans des tenues moulantes noires courent derrière un fil relié à un chien alors qu'un autre fil va de leurs oreilles à un objet noir qu'ils tiennent précieusement dans leur autre main. 3 heures avant mon rendez-vous chez Belpomme, je n'ai aucun spot où me poser. Taride en poche, je marche vers la rue de Grenelle. « J'suis vivant !!! ».

 

J'observe les ondes de la plus grande antenne de France. Un trophée en soi ! Même pas mal... Et redescends vers Vaugirard. Il est 8 heure trente environ. Rue de la Convention. Vertiges. Les choses se compliquent. Trop d'odeurs, de parfums agressifs, de portables perforants, trop de monde sur le marché, je choisis la rue pour éviter les coups, trop de voitures, retour sur le trottoir. Je longe les murs.

 

Rue Labrouste, j'ai plus d'une heure d'avance. Il aura une heure de retard. Retour sur le boulevard. A droite, un banc agréable face à la boulangerie. Plus loin au feu, un PMU tout aussi agréable où des vieux sans portable profitent de leur retraite. Je m'y colle dans un coin, café-gluten. Même pas mal... A l'heure dite, je me présente à la secrétaire du Professeur. Elle me propose d'attendre sous un néon entre son DECT et les truc-phones des ses collègues. Je lui indique rapidement que si elle me cherche je me trouve dehors...

 

Aucun abri à signaler dans les salles d'attente Belpomme-Awaîda-Lebar, mais ils nous soignent. Quelques abris précaires au feeling, au hasard. Naïvement, je pensais que les EHS parisiens ou les militants de Robin des Toits auraient répertorié, ouvert des lieux, des adresses dans le quinzième, où nos petits corps en souffrance pourraient se reposer, où nous pourrions nous rencontrer et échanger, solidaritéehs... Même pas mal...

 PORTENTROUVERTE, le Cros 2009Photo : PORTENTROUVERTE, Le Cros, Loire, 2009.


En me rendant à Sâou, l'automne dernier j'étais plein d'espoir. EHS, nous souffrons des mêmes maux, quelles que soient nos différences. Victimes d'un mal invisible pour les autres, et dont le remède implique une remise en question radicale de nos modes de vie contemporains. De nos modes de vie contemporains. De nos modes de vie contemporains.

 

Je suis retourné me mettre à l'abri en province, derrière des murs épais, au creux d'une colline. Ma chance est de n'être pas encore, comme d'autres le sont déjà, un EHS sans abri, sans domicile fixe, sans emploi, sans couverture sociale, sans indemnités, sans reconnaissance, sans revenus, sans proches, sans papiers.. Un EHS 100 sent sans sang !!!

 

Sur la route, j'ai noté dans mon carnet les quelques endroits où je pourrais me poser, la prochaine fois... A l'abri peut-être...

 

 

 

20 décembre 2011

Une terre pour les EHS-SVP

 

RoutedeMontsegur2

Photo: Sur la route de Montségur, Ariège, 2011.

 

 

Peut-être avez-vous vu un reportage TV sur ces deux femmes, Anne et Bernadette, qui se sont réfugiées (troisième hiver consécutif !) dans une grotte pour échapper aux champs électro-magnétiques (CEM) ? Peut-être avez-vous entendu parler de Chantal qui, devenue photo-sensible, vit recluse dans l'obscurité ? Peut-être connaissez-vous une ou plusieurs personnes parmi vos proches qui vous ont dit qu'elles étaient électro ou chimico-sensibles (EHS, MCS) ? Peut-être les avez-vous crues ? Peut-être pas.

 

3% de la population française se disent électro-sensibles. Le professeur Belpomme, de l'université de Paris, référence plus de 500 patients atteint du syndrome d'intolérance aux champs électro-magnétique (SICEM) en France.

Je prends de la polaramine, un antihistaminique, depuis un mois, 4 mg chaque soir. Je peux de nouveau rester à proximité d'une source électrique, je disjoncte le compteur avant de me coucher.

L'électricité me brûle.

 

 

En janvier 2009, quand je disais à mes proches que la proximité d'un ordinateur connecté en Wifi me déclenchait des douleurs abdominales, cela leur paraissait normal… Ayant opté pour un retour de vie à la campagne, le bab, l'écolo, le rasta fabule ou s'invente quelques nouveaux prétextes afin de justifier son parcours d'artiste engagé et marginal !

 

Puis arrive le moment où la surface de la peau se met à fourmiller, à piquer à portée d'un mobile (quelques mètres). Puis arrive le moment où des milliers d'aiguilles se plantent d'un coup dans le crâne, dans les flancs ou dans les couilles, selon, à portée d'une antenne relai (plusieurs kilomètres parfois).

Enfin, comme on me l'a souvent répété :  « Aprés grillé, y a plus rien ! »

 

ChateaudeMontsegur

Photo: Chateau de Montségur, Ariège, 2011.

 

Eh bien non ! Il y en a encore !

 

Un encéphaloscan, de analyses sanguines et urinaires révèleront en leur temps, l'état de ma barrière hémato-encéphalique, mettront en évidence une hypoperfusion vasculaire cérébrale, ou je ne sais quels troubles de l'irrigation cérébrale (Je ne parle pas des traces de métaux lourds et de toxiques accumulés dans mon organisme, je ne sais comment, du plomb, du cadmium, du mercure, des phtalates, du bisphénol A, des PCB dont il faudra me débarrasser, je ne sais comment) …

Mon corps se défend comme il le peut comme contre une allergie, non pas aux pollens, aux fruits de mer ou aux poils de chats. Non, mon « allergie » est due aux ondes... Bad vibrations !

 

Mon corps me prévient qu'il est attaqué, qu'il dégénère.

 

Puis arrive le moment où l'on prend réellement conscience du danger – cancer, AVC, Parkinson, Alzheimer... Devant la souffrance du corps, je dois me soigner. Le médecin du village me prescrit un diagnostic via l'imagerie par résonance magnétique (IRM) ! Parle d'auto-suggestion, de psycho-somatique, de test en aveugle. L'entourage est dubitatif. Alors j'attends. Malgré la masse d'informations collectées. Malgré les rencontres de Saoû.

 

Puis arrive le moment où la perceuse, le clavier de l'ordi, la scie circulaire, le compteur électrique, la bétonnière me font trop mal. Où les acouphènes ne me laissent plus dormir. Où les néons et les halogènes me rendent nerveux, agressif.

 

Puis arrive le moment des fêtes de fin d'année.

 

polution-electromagnetique_0

Après deux douzaines de reportages sur la nocivité des antennes relai, sur le danger d'un monde du toujours plus sans fil, sur la détresse des EHS, les médias annoncent la venue d'un nouvel opérateur de téléphonie mobile. Il a versé plus de 900 millions d'euros à l'Etat. Le nombre d'antennes croît. L'Etat Père Noël nie le principe de précaution et le risque sanitaire. L'Etat Père Noël déposera, près de la cheminée, sous le sapin des EHS, des G4, des tablettes, des compteurs Linky et du Wifi à tous les étages... Ca va chauffer sous le chapeau des EHS ! Textos, sms, wimax, wi-truc et wi-machin...

 

Refrain :

 

Et le cortège sourd des ehs s'allonge dans le brouillard,

et le cortège sourd des ehs s'avance vers le brouillard,

« sous l'Ondée » il hurle inaudible,

apercevant le bûcher dressé invisible,

le cortège sourd des ehs apatrides !

 

 

Joyeuses fêtes !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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1 septembre 2011

Quand j'ai découvert l'art nègre

 

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"Quand j'ai découvert l'art nègre, il y a quarante ans, et que j'ai peint ce qu'on appelle mon Epoque nègre c'était pour m'opposer à ce qu'on appelait « beauté » dans les musées. A ce moment là, pour la plupart des gens, un masque nègre n'était qu'un objet ethnographique. Quand je me suis rendu pour la première fois avec Derain au musée du Trocadéro, une odeur de moisi et d'abandon m'a saisi à la gorge. J'étais si déprimé que j'aurais voulu partir tout de suite. Mais je me suis forcé à rester, à examiner ces masques, tous ces objets que que des hommes avaient exécutés dans un dessein sacré, magique, pour qu'il servent d'intermédiaires entre eux et les forces inconnues, hostiles, qui les entouraient, tâchant ainsi de surmonter leur frayeur en leur donnant couleur et forme. Et alors j'ai compris que c'était le sens même de la peinture. Ce n'est pas un processus esthétique; c'est une forme de magie qui s'interpose entre l'univers hostile et nous, une façon de saisir le pouvoir, en imposant une forme à nos terreurs comme à nos désirs. Le jour où j'ai compris cela, je sus que j'avais trouvé mon chemin."

 

Gilot Françoise, Lake Carlton, Vivre avec Picasso, Calmann-Lévy, 1965.

 

18 avril 2011

MERCIDES

Il y a effectivement une part d'élitisme dans l'art contemporain ; il faut savoir saisirl'instant dans une société vivant au rythme binaire des machines.

 

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« Cette opération qui transforme chaque artiste, chaque auteur, en traducteur de soi-même, implique que l'on accepte que nulle parole ne porte le sceau d'une quelconque « authenticité » : nous entrons dans l'ère du sous-titrage universel, du dubbing généralisé. Une ère qui valorise les liens que tissent les textes et les images, les parcours inventés par les artistes au sein d'un paysage multiculturel, les passages qu'ils aménagent entre les formats d'expression et de communication. »

 

Nicolas Bourriaud, Radicant, pour une esthétique de la globalisation, Denoël, 2009.


8 février 2011

Si Rage, le PANCRATICON.

8 février 2011

Si Rage, le PANCRATICON.


« La société de contrôle, nous l’avons dépassée ; la société de surveillance, nous y sommes ; la société de contrainte, nous y entrons. » Le Pancraticon ou l’invention de la société de contrainte, Pièces et Main d’OEuvre,Grenoble, 29 février 2008.

Retrouvez ce texte et bien d’autres sur www.piecesetmaindoeuvre.com

18 octobre 2010

PIETONS FORT !

Photo, Saint-Etienne, France 2010.

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PIETONS FORT !

18 mai 2010

Bamako, le 24 décembre 2009.

Combien une idée contient-elle de mots?

Combien une identité contient-elle de maux?

Combien une idée contient-elle de maux?

Combien une identité contient-elle de mots?

Cela résume bien l'état d'esprit dans lequel je me trouvais fin 2006, ayant été sélectionné dans une exposition internationnale comme artiste d'origine africaine, alors que je me présentais comme artiste plasticien. Un début de réponse s'est profilé en suivant depuis plusieurs années les travaux de Jean-Loup Amselle, dont l'entreprise généreuse m'a permis de comprendre à quel point ce qui semble immuable, voir universel, est en fait sujet à controverse (de Valladolid, sic! ), et dépendant in fine d'une dialectique tant jésuite, que marxiste. Une évidence s'impose alors à moi, la logique métisse originaire et les Branchements qu'il décrit, sont intimement liés à l'art en général, et à l'art contemporain en particulier.

C'est aussi ce que William Rubin tenta de nous faire comprendre dans un ouvrage depuis longtemps épuisé, Le primitivisme dans l'art du 20e siècle. Non seulement « L'appropriation de ces arts (...) a conféré à la modernité cette vitalité qu'engendre un métissage culturel », mais aussi et surtout les sculptures tribales « nous émeuvent précisément parce que nous y retrouvons effectivement un peu de nous mêmes... une part de nous même que la culture occidentale s'est refusée à reconnaître, et a fortiori à figurer, avant le XXe siècle. Si l'altérité des images tribales peut donner une dimension nouvelle à notre nature humaine, c'est parce que nous avons appris à voir cette altérité. Comme l'a constaté Rimbaud, « je est un autre ». »

Un Artiste, aujourd'hui, de quelque continent soit-il, ne peut omettre la part conceptuelle des arts premiers et encore moins s'assujettir à un art exotique, mais s'affirmer comme partie prenante d'un trait d'humanité face au chaos matériel et médiatique des sociétés avancées. Nous sommes une somme, un résultat.

Aussi l'idée que je me fais de mon identité est indépendante des maux que celle-ci suscite ; je suis logiquement métis comme tout le monde, et comme le Tout-monde le voudrait aussi. Ce sont les mots qui sont au cœur des maux, et la somme de tout ce que le banal recèle de complexité.

Et, francophone de souche, héritier en cela de valeurs universelles, affranchi des traumatismes post-coloniaux, mon langage structure ma pensée, et se mue en véhicule tout terrain dans le champ des possibles de l'apprentissage des savoirs, au service de l'art non aliéné qui résiste à ce monde en souffrance. Car la souffrance, aussi prégnante ou confuse soit-elle, ne connait ni échelle, ni frontière. Les maux se traduisent en mots, en cris étouffés souvent, en gestes maladroits parfois, en violence toujours.

Les colonies sont devenues des états libres et indépendants, et les empires, des partenaires. Les migrations continuent a engendré des bâtards - dont je fais partie - ballotés entre deux continents, branchés à la terre et au ciel comme un étendard lavé par les pluies et usé par les vents. Désormais le village est global et supplante Babel ; une langue universelle est née, aux accents simples, au son des basses, au ton définitivement hypocrite et monocorde, la nécessité.

A cette nécessité non compensée (non compensable ?) pour chacun de survivre, dans le siècle ou dans l'éternité, j'ose opposer un geste créatif désinvolte, où la passion se joue de la réalité cynique, des faux semblants performants et des utopie-marchandises. L'art comme paradigme d'un moi métis où le sens et les sens se cristalliseraient dans une Universalité des cultures.

 

 

Bamako, le 24 décembre 2009.


7 mai 2010

Lorsque l'apparence est subie

Lorsque l'apparence est subie

Lorsque l'apparence est subie, que la forme est figée, c'est une utopie que de vouloir y échapper.


apparence2

« Il y a une machinerie qui assure la dissymétrie, le déséquilibre, la différence. Peu importe, par conséquent, qui exerce le pouvoir. Un individu quelquonque, presque pris au hasard, peut faire fontionner la machine : à défaut du directeur, sa famille, son entourage, ses amis, ses visiteurs, ses domestiques même. Tout comme est indifférent le motif qui l'anime : la curiosité d'un indiscret, la malice d'un enfant, l'appétit de savoir d'un philosophe qui veut parcourir ce muséum de la nature humaine, ou la méchanceté de ceux qui prennent plaisir à épier et à punir. Plus nombreux sont ces observateurs anonymes et passagers, plus augmentent pour le détenu le risque d'être surpris et la conscience inquiète d'être observé. Le Panoptique est une machine merveilleuse qui, à partir des désirs les plus différents, fabrique des effets homogènes de pouvoir. »

Surveiller et punir, Michel Foucault, Gallimard, 1975.

29 avril 2010

Commentaire !

Photo, Montarcher, France 2010.

Commentaire


Commentaire !

29 avril 2010

Comment taire ?

Photo, Boissey Saint-Priest, France 2009.

Comment_taire_


Comment taire ?

29 avril 2010

SANS COMMENTAIRE.

Photo, Bilbao, Euskadi 2009.

SANS_COMMENTAIRE


SANS COMMENTAIRE.

29 avril 2010

100 COMMENTAIRES

Photo, Lyon, France 2010.

100_commentaires


100 COMMENTAIRES

2 mars 2010

Quand les apparences sont réfléchies


Quand les apparences sont réfléchies

Quand les apparences sont réfléchies, c'est un réflexe narcissique que de s'y laisser prendre.

Quand_les_apparences_sont_r_fl_chies


« Nous ajouterons que, dans l'ordre ésotérique, le rapport de l'« Homme Universel » avec le Verbe d'une part et avec le Prophète d'autre part ne laisse subsister, quant au fond même de la doctrine, aucune divergence réelle entre le Christianisme et l'Islam, entendus l'un et l'autre dans leur véritable signification. » Le Symbolisme de la Croix, René Guénon, Guy Trédaniel Editeur, 1996.

« Si les Chrétiens ont le signe de la croix, les Musulmans en ont la doctrine. » Epître sur la Manifestation du Prophète, par le Sheikh Mohamed ibn Fadlallah El-Hindi.


6 novembre 2009

TEMPS LIBRE




Ce qui est beau dans la liberté,


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c'est de contempler la cage de ce qui nous enferme.




23 septembre 2009

-PAR-PAINGS-


-PAR-PAINGS-


_PAR_PAINGS_














La Nature est bien faite, l'Homme n'a qu'à se baisser pour la domestiquer. Ainsi de multiples civilisations et communautés d'hommes, de femmes et d'enfants se sont succédées.

Depuis cinq siècles, l'Europe mène le monde.
Ayant abordé l'Afrique, impénétrable, puis, après avoir mis un pieds en Orient, et constaté que les merveilles de ces terres n'étaient pas à sa portée, elle a jeté son dévolu à l'ouest, sur un continent bordé d'îles paradisiaques que l'on nomma "Amériques".
Les "bons sauvages" qui vivaient là crurent qu'apparaissaient des dieux, jusqu'à ce que les dieux de plus en plus nombreux se transforment en démons et qu'à Valladolid, clergé, doctes et lieutenants, à grands renforts de dialectique privent ces enfants, ces femmes et ces hommes de leur âme. S'en suivit le plus grand génocide de toute l'histoire de l'humanité...
Manquant alors de main-d'oeuvre pour exploiter ses nouvelles terres, l'homme blanc (le père de ma mère), pragmatique, s'en retourna vers les côtes africaines et organisa dans un commerce trinitaire la déportation de l'homme noir (le père de mon père), plongeant ainsi dans les ténèbres, entrant bientôt dans le siècle des Lumières.
L'Europe continua d'accumuler ses richesses malgré luttes intestines et jeux de pouvoir, cependant que des cerveaux disponibles, libérés de la contrainte des besoins fondamentaux de leur corps, se sont ouverts aux sciences dures, à l'ingéniérie, à l'industrie, rationnalisant toujours davantage ses modes de production et parallèlement la gestion du corps et de l'âme de ses sujets.

L'humanité s'est mal faite, l'homme n'a qu'à relever la tête pour se domestiquer. Lupus est homo homini. Mais le loup, lui, vit trés bien en meute, et sans Louve , point de Rome ! Alors un peu de respect pour les animaux ! Peut-être ont-ils une âme eux aussi...



Aujourd'hui, nous assistons à une stase de l'Europe. Fuyons, camarades, ce mouvement immobile où la dialectique, petit à petit, s'est muée en logique de l'équilibre. Reprenons la question de l'homme. Reprenons la question de la réalité cérébrale, de toute l'humanité dont il faut multiplier les connexions, diversifier les réseaux et réhumaniser les messages. Frantz Fanon, Les damnés de la terre, Editions la Découverte & Syros, Paris, 2002, page 303.


8 juin 2009

Ce que nous attendons

Rennes, 24 mai 2004.

"Ce que nous attendons depuis l'enfance est ce dérangement de l'ordre où nous étouffons". George Bataille.

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Aujourd'hui c'est mon anniversaire. Mes vingt ans sont passés... Je me souviens.

Mai 1992 ,le roy Albert et sa cave ennivrée. Un bar bien connu des pélerins du non moins fameux pélerinage militaire internationnal de Lourdes.

Cornichon à gnass... pardon, élève en classe préparatoire à l'Ecole Spéciale Militaire de Saint Cyr au Prytanée National Militaire de la Flèche, je retrouvai par un hasard qui n'en était pas vraiment un, des amis scouts devenus eux aussi militaires : légionnaires, gendarmes et autres gardes républicains...

Entre deux formidables de bière je soufflai vingt bougies.

mario

 Pas le temps de rêver en prépa, les bizuts n'ayant pas le profil de l'officier français passent leurs nuits et week-end à l'apprentissage de la tradition, et récupèrent pendant les heures de cours sous l'oeil satisfait de profs convaincus ; ce sont les "Tradis". Histoire du Bahut, chants militaires, séances sportives musclées et autres "finesses". Les finesses se devaient de divertir les anciens, carrés et cubes. Je qualifierais aujourd'hui les finesses "d'installations bovines". Matière dans laquelle j'excellai, et qui me valut bientôt d'être démissionné de l'illustre institution.

Logiquement je devançai l'appel et entrai comme officier de réserve à l'école d'application du génie. Je passai six mois à Angers et obtins mon unique diplôme post bac, celui de directeur de mise en oeuvre d'explosifs.

mario_net

Et puis dix huit mois de plus au service de l'armée française, en régiment cette fois. Libéré de mes obligations militaires, je quittai définitivement Rintintin, les Pieds Nickelés et le sergent Guam. Nous sommes en décembre 1994.

Difficile de retrouver ses marques dans la vie civile après trois années passées à se jouer du pékin. Fini la vie facile rythmée au son du clairon, du claquement vif d'un famas, du hurlement rauque d'un "Garde à vous!". Hors de la caserne, il faut organiser son quotidien. Reprendre pieds dans la réalité. Cette réalité que l'armée permet de fuire dans un galop effrené. Cette réalité, je ne l'avais jamais acceptée, cette réalité je l'avais toujours abhorrée.

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L'été 95, je le passe à Déia, petit village de carte postale, situé sur la côte nord de l'île de Mallorque entre Soller et Valldemossa. J'y resterai jusqu'au printemps 97. Ce pueblo où je débarquai en avril sans en avoir jamais entendu parler a peu à peu bousculé tous mes préjugés.

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Auparavant je résistai cinq mois chez Talleyrand à Valençay, devenu par la force d'un Père, secrétaire administratif dans une maison de retraite du fin fond du Berry - c'est peut-être la voix de Georges Sand qui m'attira sur ses pas et je ne le regrettai pas.

A Déia donc, j'eus comme premier voisin un peintre un certain Sheridan, nous habitions sous les terrasses de Robert Graves, poète décédé, mais présent dans toutes les mémoires. On me présenta encore un peintre, Mati Klarwein, et puis on me dit : " tu connais Béttina Rheims ? C'est elle là... ". Je sais aujourd'hui qu'elle ne sera jamais peintre... Bref, j'avais mis le pieds dans un village un peu particulier, où tous les étrangers semblaient de prés où de loin vivre de l'art, et surtout pour l'art. Ce qui avait eut pour effet d'y attirer toutes sortes "d'artistes".

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Alors que moins d'un an avant j'avais encore coutume de dire ou d'entendre : "quand on prononce le mot culture je sors mon flingue". Mais à Déia, c'était différent, la culture faisait partie des murs, et puis pendant l'été l'heure est à la fiesta (celles de Mati étaient les plus belles, paix à son âme).

Je me suis inscrit à l'escuela superior de turismo de Palma, pour apprendre un véritable métier. Le plus difficile ne fut pas de prendre des notes, mais d'accepter une politique de tourisme de masse, ce que je dénonçai dans un travail de recherche de fin d'année avant de quitter ce système.

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J'avais rencontré pendant l'hiver au bar du pueblo, un malien, Abdoulaye Dicko. Peul comme mon père, il me parla du Niger, de Mopti, de Ségou,... Une styliste de renommée l'avais fait venir de Madrid pour créer son mobilier. Les magazines madrilènes du début des années 90 avaient qualifié son travail de "primitiviste", type "nuevos salvajes".

C'est lui qui fit mon éducation. Lui qui voulait que ses meubles soient "un poco mas esculturales", -alors qu'il s'agissait de sulptures à part entière- , me parla de la peinture de Mati, son "maître", à qui il me présenta. Il m'emmena voir ma première expo d'art contemporain, Miguel Barcelo. Il aiguisa mon regard et réveilla ma sensibilité. Et surtout, il me permit de travailler pour lui, et devint mon maître.

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(Lorsque je quittai l'Espagne, ma vie avait définitivement pris un autre tournant. Sans pour autant parler d'art, je savais que la création y occuperait une grande place, celle que ne pouvait ni même combler mes rêves.)

Mon retour en France fut chaotique et douloureux. Parti en arrachant les amarres je rentrai sans repère dans un univers devenu hostile. "Créer avec mes mains pour ne pas perdre ma tête", il me fallait faire, à défaut de pouvoir dire.

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La justesse des formes des meubles de Dicko m'avait fait comprendre que bien des choses pouvaient se transmettre à travers un banal objet du quotidien. Le rythme des tam-tam parle. Les sociétés s'articulent autour de codes distincts. L'expression de sentiments, se révèle à travers un langage, un ensemble de signes, une sémantique. Aussi j'avais beaucoup à dire sur un monde dont mon mental porte les stigmates.

Serait-ce outrancier d'affirmer que Freud et Dubuffet m'ont fait artiste dés lors que ce dernier lança: "la création d'art, où qu'elle apparaisse, est dans tous les cas pathologique"?

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Je refusai l'hypocrisie d'un monde basé sur l'argent où se côtoyent non chalament financiers et artistes, nantis et syndiqués. Je me trouvai seul face à ces paradoxes, voulant vivre coûte que coûte ce petit temps, ce long calvaire.

L'écriture fut mon premier refuge. Des maux s'envolèrent dans des carnets désarticulés: "la phrase du jour n'est pas celle que l'on croit, ni même celle que l'on pense, c'est celle qui dure et donne un sens à la vie" ; "la haine et l'amour sont mues par un même sentiment, le sens de ceux qui t'entourent".

Mais l'encre ne sèche jamais. Ce qui est écrit devient parole d'évangile par la folie des hommes; "écrire est le pire des crimes contre l'humanité". Aussi je décidai de ne plus me laisser aller à cette passion délétère.

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"Je suppose que les éliminés ou les échappés, déserteurs de la vie moderne, seraient tout indiqués pour le recrutement des carrières artistiques, et cette vie moderne sera peut-être favorable aux arts du fait du nombre de ses éliminés ou de ses déserteurs."

Gaston Chaissac.

Cet artiste longtemps classé parmi les peintres du dimanche, les naïfs, les marginaux, et que Dubuffet incarcéra dans les vitrines de l'Art brut, alors que Michel Ragon fait remarquer (comme pour mieux se dédouanner de son aveuglement passé) dans son livre Du côté de L'Art brut , que celui-ci avait eut pour premiers maîtres des "praticiens du post-cubisme et de l'abstraction (Otto Freundlich et Albert Gleizes)", et que "personne ne semble avoir songé à le comparer à Schwitters", ce Gaston Chaissac, je ne le connus que bien plus tard.

Je ne crois pas au "recrutement", et moins encore à la notion de "carrière" en terme d'art, mais il me parait acquis que "les éliminés ou les échappés, déserteurs de la vie moderne" aient embrassé en nombre la vocation d'artiste comme l'on embrasse la carrière des armes. Et tel fut mon choix.

 

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